Marie Thérèse Mathieu, écrivain

Le Coup de Plume, luxe de l'Esprit

Inimitable

Ma plume,
la Griffe de vos événements

“ Je me suis délecté à la lecture de vos fables. Quelle belle langue, quelle liberté,
quelle drôlerie pertinente ! Merci ! ”

Erik Orsenna

de l’Académie Française

Offrez-vous le luxe d’un verbe rare, finement ciselé avec le plus grand soin dans notre sublime langue française.

Le Coup de Plume se prête à vos émotions les plus subtiles, en vers ou en prose, avec l’élégance intemporelle de la grande tradition littéraire française qui a fait le rayonnement de notre culture dans le monde entier.

Humour et espièglerie seront savamment incorporés dans la recette.

“ Pour vous qui chérissez ce qu’aucune intelligence artificielle ne pourra offrir : L’Esprit ! ”

Soupçonnez-vous
le pouvoir des mots ?

Épris de la beauté, amoureux de la langue et de la culture françaises, vous cherchez la rareté qui conférera à vos événements un cachet à nul autre pareil :
• Lancements de collections, de projets d’entreprise prestigieux
• Discours
• Éloges et hommages
• Biographie
• Mariages somptueux
• Naissances
• Lettre importante

Chaque texte est unique, écrit sur mesure, dans un style concis pour sublimer ce que vous avez de plus précieux — votre vie.

Mes clients ne commandent pas de mots.
Ils s’offrent un patrimoine verbal.
Une œuvre littéraire qui leur ressemble, et qui leur survivra.

Ma plume, la Griffe de vos événements

Personnalité du monde artistique, scientifique, diplomatique, politique.

Vous cherchez l’excellence dans vos interventions, vos discours, vos éloges, ou votre biographie. L’esprit est ce qui vous distinguera dans vos communications et mettra en valeur vos talents.

Dirigeant 

Vous souhaitez doter votre entreprise d’une touche de raffinement et d’une image de culture qui la rendra unique et la propulsera au-dessus de la mêlée.

Histoire de votre famille 

Amoureux de la culture et de la langue française, vous désirez orner votre blason familial de textes qui perdureront au-delà des générations.

Heureux Fiancés 

Vous souhaitez préparer le mariage le plus somptueux possible, et créer une véritable féérie qui restera longtemps dans votre esprit et celui de votre famille et sera un précieux cadeau pour vos futurs enfants : poèmes et discours envelopperont de rêve votre cérémonie.

Un enfant vient au Monde 

Que les fées du langage et de l’art poétique se penchent sur son berceau et signent ainsi dès sa venue la bonne étoile de son épanouissement !

Réservez votre Coup de Plume personnalisé en prenant contact ici. 

“ Je n’offre pas un service, mais une œuvre littéraire. ”

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Découvrez des extraits de textes 

Biographie d’un chef d’entreprise

Des aléas du chiffre sept.

Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept… Oui, c’est au septième étage sans ascenseur – d’un immeuble évoquant assez peu le style d’Hardouin-Mansart – que j’ai passé mon enfance.

Sept enfants, une mère seule et un père certainement explorateur ou cosmonaute, ou quelque chose dans ce genre, puisqu’après ma naissance – je suis le septième ! – nous ne l’avons plus jamais revu. Il était « parti en mission d’une importance majeure ». Tellement majeure qu’au retour, il aura sans doute perdu son chemin ou été frappé d’amnésie… Tant de gens sont victimes d’amnésie de nos jours, c’est une certitude !

Sept – sans vouloir me vanter, enfin si, en fait c’est bien pour me vanter ! – c’est aussi le nombre d’entreprises que je dirige aujourd’hui avec succès.

Je suis né pauvre, très pauvre, dans un milieu où les personnages des feuilletons américains étaient infiniment plus connus et estimés que Voltaire ou Ronsard. Où les noms des joueurs de football de l’équipe du Paris-Saint-Germain étaient sus par cœur mais où Schumann passait facilement pour un célèbre champion de rallye.

Puis je suis devenu riche, très riche.

Mais, je me souviens, je n’ai rien oublié de ce parcours chaotique qui m’a propulsé en avant comme une fusée improbable, sous le regard éberlué de ma mère devant ce rejeton « vilain petit canard » qui ne pouvait rien faire comme tout le monde…

« Arrête de faire ton intéressant, disait-elle, tu te fais trop remarquer à l’école ! »

Ah, l’école, parlons-en… Je m’y sentais aussi à l’aise qu’un escargot dans le désert, ou un scorpion en Alaska. Je collectionnais les bêtises, donc les punitions. À une époque où il pleuvait facilement des heures de colle, où la réprimande d’un professeur vous faisait raser les murs, et se trouvait toujours assortie d’une magistrale paire de claque dès le retour à la maison… Mais aussi, quelle idée de vouloir grimper sur le toit de la chapelle en passant par le platane (c’était une petite école religieuse, et le toit n’était pas très haut !) pour impressionner la plus jolie fille de la classe d’à côté, « chez les filles », ou de lâcher une douzaine de crapauds rapportés fièrement de la campagne, au beau milieu de la salle d’études…

Je m’y ennuyais, terriblement. C’était une manière d’agrémenter ce morne quotidien.

Biographie d’une personnalité philosophique

« J’habite une maison vide avec Dieu, mes livres, et mes deux chats.

Comment j’en suis venue à vider peu à peu ma maison, pièce par pièce, meuble par meuble, objet par objet…. Et à vider mon esprit du mode de vie humain, jusqu’au vide maximum…

Je vie seule… en compagnie de Dieu. Une valeur sûre, Dieu, on ne le dira jamais assez. Je l’ai toujours bien aimé, franchement entre nous deux, le courant est toujours bien passé… et je n’ai jamais été déçue.

Depuis le temps que je fais la même promenade le soir, toutes mes promenades devraient se ressembler… la même avenue d’un bout à l’autre, à contempler les lumières de la ville comme des lucioles, qui s’allument quand les derniers souffles du soleil s’éteignent, les mêmes rues qui se déroulent sous mes pieds, traversées par quelques chats à pas de loup, et sillonnées de voitures qui filent comme de grosses souris grises anonymes et pressées.

Pourtant mes promenades n’ont jamais été identiques, empreintes des mille émotions que mon âme a traversées au fil du temps, jusqu’au calme plat et béat qui m’entoure maintenant.

J’habite une curieuse demeure toute de verre et de bois, avec presque pas de murs, entourée d’un grand jardin clos d’arbustes, le tout dominant la cité, et me laissant suffisamment d’espace à contempler pour ne pas me sentir enfermée. C’est presque une maison de cristal, avec juste ce qu’il faut de poutres pour retenir les baies. Un toit ouvrant au-dessus de mon lit, pour pouvoir contempler le ballet des étoiles.

En fait, dans ma maison, il n’y a rien, ou presque ; mais pour moi, il y a tout, c’est-à-dire, de l’espace. Dans mon esprit aussi, il n’y a plus grand-chose, si ce n’est de l’espace…

Que peut-on rêver de posséder plus ardemment que l’espace ? Ce miracle qui agrandit nos ailes et notre vol, donnant du souffle à notre vie, et la plus grande liberté possible. Dans un espace vide, on peut tout imaginer, rien n’est occupé, tout est potentialité. Certains aiment vivre dans un mobilier Louis XVI, d’autres dans un décor design, eh bien moi j’aime vivre au milieu d’infinies potentialités. Infinies potentialités, ce sont les meubles que je préfère ; cela me réjouit infiniment plus que de collectionner des objets divers, des commodes et des armoires, des fauteuils, des coffres et des empilements vains, une meute d’objets hétéroclites qui sont là postés comme une tribu guerrière désœuvrée et qui pour moi n’ont guère de sens. Que ferais-je de toute cette matière, que je n’emporterai pas au-delà de cette vie si courte. Croyez-vous qu’elle nourrisse mon esprit ? Que nenni, elle l’encombre.

Bien sûr, il y a le minimum nécessaire au confort de ce véhicule primate qu’est le corps, canapé confortable, musique, et livres, quelques objets d’art triés sur le volet, et un lit immense où je dors qui plus est en diagonale. Mais l’ensemble des pièces est vide ou presque.

Du vide, mon Dieu, si je pouvais en acheter au marché, j’en prendrais des mètres cube entiers, des containers complets. Imaginez un peu la scène :

  • « Et qu’est-ce qui vous ferait plaisir ma petite dame ?
  • Mettez moi trois mètres cubes de vide, et cinq jéroboams de silence.
  • Mais avec plaisir, j’ai reçu du silence de Monastère copte, en jéroboam scellé, à déballer avec soin, c’est du fragile…
  • Ah… c’est exactement ce qu’il me faut. J’ai été bien contente du silence du désert que je vous ai pris la dernière fois, belle qualité, premier choix… un vrai bonheur. Aucun bruit mental, pas de pensées parasites… humm… Mais ne me proposez plus de silence du Grand Nord sibérien en revanche, j’ai eu trop froid !
  • Mais vous ne serez pas déçue de celui-ci, il est directement importé des hauts plateaux éthiopiens, il devrait parfaitement vous satisfaire, j’en suis sûr. Et j’attends du silence interstellaire premier choix pour la semaine prochaine…
  • Ah… là, vous sollicitez mon point faible, c’est celui que je préfère, vous pouvez m’en mettre de côté ?
  • Mais bien entendu, une fidèle cliente comme vous, pas de problème, il est importé directement de la galaxie d’Andromède, mais c’est par container complet livré à domicile.
  • Ce sera parfait, merci beaucoup. »

Tous ces objets qui encombrent habituellement les maisons me fatiguent, gênent ma plénitude intérieure, mon silence et ma paix.

En fait, (respirez, car la phrase est longue) si le commun des mortels accomplit un certain nombre de missions programmées dès sa naissance, grandit, fonde une famille, et remplit sa maison au fur et à mesure de son existence par des possessions diverses et totalement indispensables, représentatives de sa haute qualité sociale, qu’il accumule par strates année après année, et pour lesquelles il va péniblement suer sang et eau chaque jour ouvrable, afin de posséder le maximum de ce qu’un humain de son statut doit posséder, il se trouve que j’ai fait exactement le contraire.

Au lieu de construire ma vie en empilant des strates et des couches successives, je l’ai déconstruite pierre par pierre, je l’ai désempilée, décollectionnée, désamassée, jusqu’au vide souhaité suffisant à ma respiration.

Je suis passé du standing de vie extérieur au standing de vie intérieure.

Et plus je me vidais des préoccupations humaines et matérielles, plus mon esprit se remplissait d’un plaisir subtil incomparable…/…

 

Poème de mariage de Clémence et Vladimir

« Quel brave lion, ce Vladimir, mais bien trop fier pour succomber !
C’était sans doute sans compter les traits bleutés de sa Clémence
Dont les œillades répétées… de sa hauteur… l’ont fait tomber…
La belle chute que voilà ! et maintenant, voyez : ils dansent ! »

Mot de remerciement pour un cadeau :
un couteau à beurre de grand prix !

« Comment, jusqu’à ce jour, et j’en frémis d’horreur,
Ai-je donc survécu sans un couteau à beurre ? »
« Comment, jusqu’à ce jour, et j’en frémi